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L’initiative pour la responsabilité environnementale n’a actuellement aucune chance
Zurich, 27 décembre 2024 – 20 Minuten et Tamedia ont publié la première vague de sondages tous titres confondus sur la votation fédérale du 9 février 2025. 10 139 personnes de toute la Suisse ont participé à l’enquête en ligne les 18 et 19 décembre. La marge d’erreur est de 1,7 point de pourcentage.
Rejet catégorique de l’Initiative pour la responsabilité environnementale
L’«Initiative pour la responsabilité environnementale» recueille 34% de «oui», 63% de «non» et 3% de voix indécises. Généralement, la part de «oui» d’une initiative est faible, mais on pourrait croire que ce soit moins marqué dans ce cas, puisque ces dernières années, cette question fondamentale a déjà fait l’objet de discussions intensives dans le cadre d’initiatives similaires (par exemple, l’initiative pour des multinationales responsables et l’initiative pour une économie verte). Pour autant, la part de «non» d’une initiative lors de la première vague de sondages est très élevée.
L’initiative pour la responsabilité environnementale divise profondément la gauche et la droite, avec un rejet très net de la part de l’électorat aisé. Cette polarisation déjà très prononcée entre la gauche et la droite dès la première vague de sondages indique une catégorisation claire des préoccupations par l’électorat et une formation de l’opinion relativement avancée. L’initiative est largement soutenue par l’électorat de gauche et des Verts (89% de «oui» pour les Verts et 70% pour le PS). La majorité des Vert’libéraux soutient également le projet, mais de manière moins marquée (54% de «oui»). Le rejet est quant à lui très net pour l’électorat du Centre, du PLR et de l’UDC (79%, 89% et 90% de «non»).
Part de «oui» plus élevée chez les femmes
Nous constatons également de très grandes différences dans les intentions de vote selon le genre. Alors que seuls 26% des hommes pensent approuver l’initiative, la part de «oui» s’élève à 43% chez les femmes. L’âge donne également lieu à des différences, l’initiative étant majoritairement plus soutenue par la population la plus jeune (42% de «oui»). Avec 42%, la part de «oui» est également nettement plus élevée chez la population urbaine, contre 33% et 28% pour la population des agglomérations et des campagnes.
Les partisan/es sont particulièrement convaincus par l’argument selon lequel il est grand temps de prendre des mesures contre la crise climatique, car les scientifiques s’accordent à dire que les dix prochaines années seront décisives pour éviter l’effondrement climatique. Les mesures prises jusqu’à présent ne suffiront pas. Pour l’électorat du «non», deux arguments entrent en jeu. D’une part, la transformation économique requise entraînerait des coûts et des désavantages concurrentiels considérables, ce qui mettrait l’emploi en péril et entraînerait des hausses de prix et une perte de prospérité. D’autre part, l’initiative constitue une atteinte grave à la liberté économique et à la liberté de décision des particuliers.
Médias inclus
Suisse alémanique: 20 Minuten, BZ Berner Zeitung, Der Bund, Tages-Anzeiger, Basler Zeitung, SonntagsZeitung und ZRZ Zürcher Regionalzeitungen;
Suisse romande: 20 minutes, 24 heures, Tribune de Genève, lematin.ch und Le Matin Dimanche;
Tessin: 20 minuti
Contact
Franziska Lurk, Communication Tamedia
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